Le bateau touristique "MORVAN" vous propose une promenade sur le lac des Settons, en plein coeur du Parc Naturel Régional du Morvan. Une croisière de 45 minutes commentée par le pilote avec ambiance morvandelle.

Une authentique balade au fil de l'eau dans un bateau moderne, silencieux et confortable.

Le Lac des Settons, le plus connu de tous les lacs du Morvan, est situé au centre de ce massif granitique. Ses rives, bordées le plus souvent de grands résineux, rappellent les lacs scandinaves. Aussi, séduit-il tous ceux qui recherchent le calme et la beauté.
Et, pour mieux vous laisser surprendre par son charme, une promenade en bateau, ô combien enrichissante, en fait le tour, vous invitant à gouter les joies de voguer sur son eau merveilleuse, tout en vous enveloppant de son manteau forestier aux suaves odeurs.

L'origine du nom du lac des Settons:

Le réservoir des Settons a été installé en barrant l'ancienne vallée marécageuse de la Cure. Dans celle-ci ne poussait qu'une végétation rabougrie de genêts et de bruyère désignée en patois par le terme "cheutons" (chétifs). C'est la déformation de ce mot qui a donné aujourd'hui "Les Settons".

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La construction du barrage:

Le projet de barrage remonte à la première moitié du XVIIe siècle et c'est seulement à partir de 1846, sous l'impulsion d'un député de la Nièvre, André Dupin, qu'il voit effectivement le jour. La construction débute en 1854. L'inauguration a lieu le 13 mai 1858. Mais ce n'est qu'en 1861 que les travaux sont véritablement achevés. De plus, on s'aperçoit bientôt que le barrage est attaqué par la charge des eaux. Il est donc décidé de le doubler par un mur de garde en amont. Commencé en 1899, ce travail sera terminé en 1904. Par la suite, des travaux de réfection seront entrepris en 1928, 1963 et dernièrement en 1984. A l'origine, le barrage avait été conçu dans un double but: régulariser le débit de l'Yonne grâce à son affluent principal la Cure et faciliter sur celle-ci le flottage des bois vers Paris. Mais, avec la révolution industrielle, le charbon supplante le bois de chauffage. L'activité de flottage diminue considérablement jusqu'à disparaître complètement en 1921. Le lac n'aura donc rempli que fort peu de temps son rôle initial.

Le Flottage du bois:

Bien avant le 16ème siècle, un problème crucial angoissait Paris: celui de son approvisionnement en bois de chauffe et de four. Les forêts avoisinantes étaient saignées à blanc. Restaient celles du domaine royal, mais celles-ci était réservées à la chasse, intouchables... Le développement de la capitale était compromis. On pensait au Morvan, cette terre semi sauvage, où le hêtre et le chêne poussaient en abondance mais où les voies d'accès et de pénétration avaient pratiquement disparu depuis que la civilisation gallo-romaine l'avait délaissé. Du reste, la route était-elle un moyen apte à acheminer les énormes quantités de bûches nécessaires? Le transport par flottage paraissait plus indiqué. Le 21 avril 1547, après bien des tentatives, un premier train de bois du Morvan arrive quai de la Tournelle, devant les feux de joie allumés par les parisiens. C'était l'œuvre de Charles Leconte, Maître d'œuvre de la charpenterie de l'Hôtel de Ville de Paris, Nivernais d'origine. Pour l'acheminer, quatre hommes dont un certain Courot que Romain Rolland revendiquera comme son ancêtre. Deux ans plus tard, les radeaux arrivaient régulièrement dans la capitale: l'épopée des flotteurs de Clamecy avait commencé. Certes, l'exploitation des bois pour l'approvisionnement de Paris n'englobera pas immédiatement tout le Morvan. Partant des forêts les plus proches de la capitale, elle gagnera rapidement tout le massif. Les choses ne sont pas si simples. Un travail considérable d'aménagement de ruisseaux et de construction de retenues d'eau et du Canal du Nivernais sera nécessaire.